Mon cher camarade, Encore sous l'émotion de la lecture de votre lettre arrivée hier 5 mars, et du récit détaillé que nous fit Perdiyer de sa visite à Corbineau, nous nous étions mis en route, le farouche et véhément oriental et moi, pour Corbineau aujourd'hui, afin de vous apporter un peu de réconfort sur votre lit de douleur. Aussi fûmes-nous grandement étonnés quand on nous dit dans la chambre 47 que le toubib qui était il y a quelques jours le ... de quelques uns de ses confrères, était parti à la popote et qu'il ne reviendrait pas avant 3h30. Ne pouvant attendre nous reprenons le train vers 15 heures, navrés de ne pas vous avoir rencontré à Corbineau, mais contents de vous savoir en meilleur état. J'espère donc que vous pourrez bientôt revenir à Mourmelan. ce qui nous permettra de nous documenter un peu sur les oeuvres... et coutumes de la nature basque. Bien cordialement à vous. G. Barthélémy.